Indications de prescription des inhibiteurs de PARP dans les cancers du sein
Du fait de nouvelles indications pour les inhibiteurs de PARP notamment en situation adjuvante, la recherche de mutations constitutionnelles de BRCA1/2 dépasse le contexte des prédispositions héréditaires et devient théranostique. La recherche de mutations de BRCA1/2 peut passer par une étude génétique au niveau tumorale avant d’être confirmée par une étude constitutionnelle.
Un des challenges est l’identification précoce des patients, nécessitant la connaissance du statut BRCA1/2, pour leur proposer un circuit génétique adapté à la situation clinique. Pour les cancers du sein localisés HER2-négatifs cela correspond aux patients à haut risque de récidive comme défini dans les critères d’inclusion de l’étude OlympiA (Litton et al. NEJM 2018) même si l’intitulé de l’accès précoce est moins descriptif concernant la définition du cancer du sein HER2-négatif de haut risque (HAS, décision du 31 mars 2022).
Pour les cancers du sein HER2-négatifs non opérables ou métastatiques, le statut BRCA1/2 doit être connu le plus tôt possible dans la prise en charge. En effet, les recommandations (Gennari A. et al, Annals of Oncology 2022) proposent, en cas de mutation de BRCA1/2 constitutionnelle, l’introduction des inhibiteurs de PARP, dès la première ligne pour les cancers du sein triple négatifs ou après échec des inhibiteurs de CDK4/6 pour les cancers RH-positifs.